Des membres de la société civile, des journalistes, des personnalités politiques et des universitaires dans l’Union européenne (UE), aux États-Unis et en Asie ont été les cibles d’attaques révoltantes menées au moyen d’un logiciel espion. Parmi les personnes visées par le logiciel espion Predator figurent des responsables des Nations unies (ONU), un sénateur et un député américains, et même la présidente du Parlement européen ainsi que celle de Taiwan. L’enquête fait partie du projet des « Predator files », en partenariat avec le réseau d’investigation journalistique European Investigative Collaborations (EIC). Elle est en outre étayée par des enquêtes de fond supplémentaires menées par Mediapart et Der Spiegel.